Voix de Femmes

Si mes vers avaient des ailes…

Auf die unendliche Frage der Menschen, was geschähe, « wenn ich Flügel hätte », antwortet Victor Hugo in seinem Gedicht « Si mes vers avaient des ailes » mit drei Fähigkeiten: der Kunst, dem Geist und der Liebe. Die Wissenschaft hat geantwortet, indem sie mit Flugobjekten ihre eigenen Flügel kreierte. Der französische Arzt und Dichter Rabelais erinnert in « Pantagruel », dem wohl größten europäischen humoristischen Blick auf die Menschen daran, dass « Wissenschaft ohne Bewusstsein nur eine Ruine der Seele » bilden kann. Das nimmt sich das Vokalensemble « Voix de femmes » zu Herzen und wendet sich den Anfängen jeder Entwicklung zu: dem Traum, der Leidenschaft, dem Spiel, der Liebe – und dem Bewusstsein der eigenen Endlichkeit.

A l’éternel questionnement de l’homme, « Si j’avais des ailes… », le poète Victor Hugo (1802-1885) esquisse avec son poème « Si mes vers avaient des ailes » trois réponses : l‘art, l’esprit et l’amour. Le scientifique, quant à lui, a inventé ses propres ailes, avec des avions toujours plus grands. S’appuyant sur François Rabelais (1494-1553), qui rappelle dans « Pantagruel » que « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme », l’ensemble vocal « Voix de femmes » se retourne résolument vers les prémices de tout développement : le rêve, la passion, le jeu, l’amour ainsi que la conscience de sa propre finitude.